Forêt de Reikwald

A la suite de son attaque la harde d'hommes-bêtes s'était enfoncée dans la forêt de Reikvald et avançait à grand pas vers le village de Grissenwald. La forêt était leur domaine, ils y connaissaient chaque espèce d'arbre et chaque créature la peuplant. Ils pouvaient y repérer si un campement homme-bête ou elfe sylvain était proche par un simple indice sur leur présence. En s’enfonçant profondément, ils se rendirent vite compte qu'une tribu de Gobelins des forêts avait élu domicile non loin de leur position. Ils s'en rapprochèrent en silence et ne tardèrent pas à arriver en vue du malodorant campement.

*Ces minables créatures sont une offense aux dieux du Chaos...*

Les Gobelins, recouverts par des peintures de guerres ridicules, tentaient de dresser des araignées géantes, probablement pour les mener au combat quand elles seraient prêtes. Un autre groupe s'entrainait au tir à l'arc, avec des arcs si petits qu'ils semblaient inoffensifs. Zagor fit signe à ses troupes d'entourer le camp, tout en restant à couvert. Les Gors ainsi que les Ungors s’exécutèrent, faisant honneur à leur réputation de maîtres en embuscades. Ils furent bientôt tous en position, le campement était cerné. D'un geste de leur chef, le cor de guerre retentit et aussitôt, tous les guerriers se ruèrent à l'attaque, en poussant des grognements bestiaux. Il ne fallut pas plus de quelques minutes pour que les Gobelins soient morts et leur camp détruit.

Suite à cet interlude, les hommes-bêtes reprirent leur route vers Grissenwald.

Suite à la débâcle causée par la défaite de Nuln, ce qu'il restait de l'armée jadis innombrable du célèbre Zagor le Sanguinaire était de retour sur son campement. D'habitude enragés, les soldats hommes-bêtes étaient tristement calmes en ce jour, leur rage bestiale ayant été réduite à néant par leur amère défaite. Le seul d'entre eux qui exultait toujours était Zagor lui même, fulminant de rage et de haine, il n'avait en tête que la vengeance. Il écarta brutalement les braves qui s'était précipités vers lui pour soigner sa jambe ruisselante de sang et il s'enferma dans ses quartiers.

*Pauvres humains ridicules, je vais tous vous tuer..*

Il regarda la flèche plantée dans sa jambe tout en restant perdu dans ses pensées.

*Tout ce déroulait pourtant comme prévu, la ville était quasiment sous notre contrôle...*

Il se remémora l'instant de cette défaite et ses yeux se gorgèrent de sang.

*Tout ça à cause de cette satané pucelle de Bretonnie, mais comment a-t-elle osé? Comment a-t-elle osé s'opposer à moi?*

Il retira d'un coup sec la flèche solidement fichée en poussant un beuglement animal infâme.

"Rhaaaaahh!!!! Bretonniens vous aller me le payer!"

Il reprit doucement son calme et se mit à sourire, un large sourire sadique qui se changea bien vite en un rire rauque inquiétant. La Bretonnie avait de quoi s'inquieter, une nouvelle menace planait sur elle, une menace qu'il feraient bien de ne pas prendre à la légère.
Du sang coulera, des morts tomberont, le chaos avancera, et Zagor aura sa vengeance.

Voici une semaine que la troupe de Brunkaath était arrivée dans la forêt de reikwald et depuis pas une seule résistance humaine ne s'était fait sentir. Pas un seul village renforcé, pas une seule forteresse encore debout, rien, la région était dévastée. Bien sûr quelques villages subsistaient, mais ceux si étaient dans une phase de reconstruction intensive ce qui rendis le pillage peu fructueux.

Brunkaath fulminait et ces troupes s'impatientaient. Heureusement il n'était pas chef de bande pour rien et l'idée de prendre certains prisonniers et de les torturer fût récompensée. En effet cet humain de bas étages qui était assigné à la récolte de leurs pathétiques cultures avait été une source d'information primordiale, avant que son cœur ne soi dévoré par Brunkaath bien entendu. Il avait expliqué que depuis peu la contrée était pillée par une harde d'hommes-bêtes menée par un puissant chaman. Cette harde serait si terrible que l'une des plus grosses citées de la région a bien failli être détruite, la cité de Nuln.

Brunkaath : «Comment s'appelle ce chaman et où est situé sa harde, parle humain ou je te fais dévorer vivant »

Le paysan : « je, je ... je croie qu'il s'appelle Zagor dit le sanguinaire. D'après les soldats il aurait était vue pour la dernière fois dans les montagnes grises accompagner par une horde innombrable de vos semblables. Pitié ne me faites pas de mal »*pleure*.

Brunkaath : « Zagor, les montagnes grises » alors le chef de harde se mit à rire de sa voix rauque et bestiale avant de plonger sa main dans le thorax de l'humain et de ce repaitre de son cœur. Une fois son appétit assouvi Brunkaath s'adressa à ces guerriers.

« Hommes-bêtes, des frères sont déjà passé par ici. Rallions nous à eux pour des pillages qui dépasseront votre imagination, plus nous serons, plus la victoire sera grande, POUR LES DIEUX DU CHAOS »

Et dans un souffle les sabots fourchus reprirent ces paroles « Pour les dieux du chaos »
Brunkaath : « en avant jusqu'aux montagnes grises »
Et la harde fût de nouveau en branle.

La harde d'hommes bêtes de Zagor le sanguinaire était enfin de retour chez elle après ce court voyage en Bretonnie. La foret leur avait manqué, le chaman décida de faire une halte pendants quelques jours pour leur permettre de reprendre des forces. La région qui le craignait tant allait voir dans ce retour un signe de fin des temps et de victoire inéluctable du Chaos. Tzenntch prendrait une place dominante dans le panthéon des dieux du Chaos et même Khorne ne pourrait rien contre lui. Il allait régner en maitre absolu sur le monde et prendre à ses cotés ses plus fidèles serviteurs. Zagor pensait avoir une place de premier choix dans ce rêve idyllique, mais avant toute chose, il fallait concrétiser ce reve.

"Il nous faut nous renforcer pour les combats à venir. Faites le tour de la forêt et voyez ce qui pourrait nous être utile."

Malheureusement, il n'y pas pas beaucoup de nouveau, à part quelques minotaures, toute trace d'hommes-bêtes en cette forêt avait été éradiquée par des orques sauvages et des gobelins de forêts. Zagor entra dans une rage folle et tua un de ses hommes pour se calmer, quand soudain lui vint une idée. Il réunit les plus fidèles serviteurs de Tzeentch à ses cotés et décida de les offrir en offrande à son dieu. ce dernier accepta l’offrande et transforma cinq fidèles en enfants du Chaos difformes et hurlants de douleur.

Voilà plusieurs semaines que le chef de harde albinos n'avait pas fait un bon pillage, voir des mois. Pire cela devait faire plusieurs mois qu'il n'avait pas fait une bonne grosse bataille, pas depuis qu'il était rentré clopin-clopant d'une escarmouche aux pieds des montagnes grises. Depuis ce jour maudit il ne songé plus qua restaurer son prestige auprès du Chaman, il fallait une place de choix s'il voulait un jour qu'on lui délègue plus d'hommes-bêtes. Mais avec une harde aussi grande, tous les villages de la région étaient pris d'assaut par les hommes-bêtes et Brunkaath ne faisait pas parti de ces chanceux, il était consigné sur place jusqu'à nouvel ordre. Bien sur pour faire passer le temps lui et c'est bestigors prenaient de bonne grosse cuite, mais c'était encore mieux d'être saoul après un bon pillage se dit Brunkaath. Aucun village n'avait été épargné dans la principauté du Reikland. Et Devant le peu d'effectifs que fournissait le compte électeur pour assurer la sécurité en province, les pillages n'allaient pas s'arrêtaient de si tôt. Si l'on voulait avoir des villages à piller il faudrait passer se fichu fleuve et les seuls endroits à gué se trouver à des centaines de lieux d'ici.

Soudain une idée lumineuse vint à l'esprit déranger de l'albinos. Il y avait bien un lieu, gardé comme aucun autre ou l'on pourrait trouver des villages encore debout. Il y aurait surement une garnison, mais face à la horde de Brunkaath ils ne feraient pas le poids. Cet endroit s'appeler « l’prins’poté d'altdourf ». Le chaman avait bien expliqué qu'il ne faillait pas attaquer dans cette région de peur de rameutai les humains dans la forêt où il recruter. En effet il y aurait une des plus grosse cité de ces pathétiques humains, voir ce serait la ville principale de la région. Mais après tous, Zagor n'avait pas spécifié qu'ils n'avaient pas le droit d'aller en bordure de forêt de la «pins’poté », l'albinos n'avait qu'à prendre ces troupes et attaquer le village le plus proche de la forêt pour ensuite repartir au camp. Personne ne saurait ce qui c'était passé et ces troupes seraient encore plus fidèles à leur nouveaux chef à la fourrure blanche, temps qu'on leur promettait des pillages les hommes-bêtes étaient heureux.

Un sourire mauvais naquit sur le vissage bestial de Brunkaath.
Brunkaath : « v'naient par ici les raclures, j'ai un plan pour qu'on s'marre bien. »
Tous les hommes-bêtes piquer par la curiosité se rapprochaient à porter de voix de leur chef.

Brunkaath : « Y'en a marre de rien foutre à part picoler et taper sur les p'tit ungors. Alors, on va aller piller eu l'prins'poté d'altdourf, on massacre un d'leur village pis qu'on r'part dans l'aute sens pour rev'nir ici »
Toute l'assembler animales cria d'une seul et unique voix « MORT AUX HUMAINS, GLOIRE AUX SEIGNEURS DE LA RUINE ». Et dans un grand barouf les hommes-bêtes partir pour la principauté d'Altdorf.

Encore une défaite pour le bouc blanc, encore une fois contre des humains. Brunkaath se demandait si Tzeentch le dieu du changement et des intrigue ne se joué pas de lui.
En tous cas même si ce n’était pas le cas l’albinos devait partir rapidement des lieux. Car le chaman partirait encore une fois dans une colère meurtrière si il apprenait la débâcle à la qu’elle était mêlé l’albinos. Et puis d’autre par il devait partir car temps qu’il y aurait des humains dans les parages il ne pourrait jamais gagner à cause d’une malédiction, enfin c’est se qu’il espérait, jamais au grand jamais il n’avait remis en cause c’est capacité à dirigé puisqu’il pensait sincèrement être l’élu des quatre dieux du chaos.

Abandonnant cette idée saugrenue surement causé par l’alcool, Brunkaath continua à titubé à travers le camp. Puis ne pouvant plus marché sous le poids de l’alcool il tomba d’un coup d’un seul au prêt d’un feu ou parler deux bestigors.

Les paroles étaient inintelligibles pour l’homme-bête complètement saoul, mais au bous de quelque minutes il arriva à se concentré sur la discussion.

Les deux guerriers chaotiques parlés d’une rumeur qui faisait état d’un artefact magique perdu dans les landes de Norsca et aussi une arène où s’affronter d’innombrables héros. Tout cela suffit à Brunkaath pour qu’il commence à rêver de puissance et de gloire avant de s’endormir et de ronfler plus fort qu’un géant rassasié.

Le lendemain le chef de harde proclama la levé du camp, ils partaient pour la Norsca et trouveraient bien des troupes fraiche dans ces fichus forêts de l’empire qui était le domaine des hommes-bêtes.

Encore une fois les bêtes furent en marche, encore une fois le peut de survivant de la bataille qui ne devait compter pas plus d’une trentaine de tête allaient au devant des ennuis, qui c’est ou mènerait ce périple ?