Aux abords de la rivière de sang.

D'un beuglement puissant, Gorbash ordonna à ses boys de s’arrêter. Devant eux s'écoulait une longue rivière s'étalant sur des miles. Le chef de guerre s'approcha de la rive, contemplant l'eau un peu trop saine à son goût. Un des Orques sortit des rangs et demanda:
"Eh chef', comen on va fair' pour traversé ? On risquerai de s'mouillé dans tou' cet eau "propre".
-Eh ba alor ?! On né pa des lavet' nous !!! gronda Gorbash On va traverser cet rivièr' et mintnan !!
-Mais chef, demanda un autre orque, on peu dmandé au gobz dla nui' de nous far' un pont." en désignant les petits peaux vertes encapuchonnés.

Il reçu comme seul réponse un violent coup de pied dans la poitrine, et alla roulé boulé parmi ses congénères. Puis Gorbash déclara d'une voix forte:
"Ecouté lé gars, de lautr' coté de cet rivièr', ya plein de zomes et d'nabo à zigouiller! A ski parai, ya une fortress' des nabo non loin et plein d'chatau' des zomes. Ca sapelle...euh...les principoté frontlièr' je croi... et ya un tas de baston et d'pillages à faire la ba. Alors on va yallé, pour Gork et Mork !!!"

Son discours fut accompagné des cris de joie des orques et des couinements jouissifs des gobelins de la nuit, qui foncèrent tous dans l'eau, impatients de découvrir ce pays où ils pourraient étancher leur soif de bataille et de carnage.

La traversé fut longue et pénible. Gorbash et ses gars arrivèrent finalement de l'autre coté, après plusieurs heures passées à patauger dans l'eau. Le chef de guerre fut le premier à rejoindre l'autre coté, suivis par les orques tentant de mouiller le moins possible leurs kikoup, puis par les gobelins de la nuit tentant de garder la tête hors de l'eau. Gorbash regarda autour de lui: une vaste chaîne de montagne se trouvait entre lui et les principautés frontalières. Il se tourna vers ses camardes verts et dit:
"Bon les gars, on va travérsé cte montagn' et aprè on va pouvoir tué des zomes."
Son discours fut suivis par les acclamations des peaux vertes. Soudain, un gobelin uppercut une caravane au loin. Il alerta Gorbash qui lui ordonna de lui montrer cette "carvan". L'orque uppercut lui aussi les étendard bretonniens flottant au vent. Enfin, une nouvelle proie, leur séjour commençait bien. D'un geste du bras, lui et ses guerriers se lancèrent, le moins bruyamment possible, a la poursuite de la caravane.

Celui faisait maintenant plusieurs jours que j'avais quitté l'Arabie en compagnie de ma 'cavalerie'.
D'après la carte que j'avais obtenu dans une des bibliothèque d'arabie consacré au monde extérieur nous étions entrain de traverser les terres arides et approchions des principautés frontalières de l'empire.

Alors que nous chevauchions le long d'une rivière appelée sur la carte 'Rivière de Sang' j'aperçus au loin un groupe de peaux vertes entrain de traverser la rivière en direction des principautés. Nous étions déjà de leur coté du rivage. Visiblement ils ne nous avaient pas remarqué.

Les Peaux Vertes semblaient se diriger en direction d'une caravane qui se situé plus loin vers la frontière des principautés d'après l'un de mes éclaireurs qui venait de revenir. L'étendard lui était inconnu mais il s'agissait d'humain qui menait la caravane.

J'éperonnais ma monture en encourageant mes troupes à me suivre. Nous tenions peut être là notre première bataille.

Dans un geste brusque de la main, Gorbash ordonna à la troupe de stopper sa course. Il était en ce moment même au beau milieu de hautes collines rocheuses, non loin derrière la caravane humaine qui ne les avait toujours pas repérés. Mais ce fut un bruit dérrière eux attira son attention. C'était des bruits de sabots lancés au galop, qui se rapprochait... un gobelin de la nuit monté sur un rocher aperçu la troupe de cavaliers légers et rapides en contre-bas qui galopait dans leurs direction. Gorbash, voyant cela réagit comme tout orque normal:
"Ooohh!! Ya dé zomes bizars qui veul' me piqué ma carvan'! Sa va pa s'passé comme ça! Vener lé gars! Monté en hauteur, on va leur fair' une ptit' surpris'."

Un sourire mauvais se dessina sur l'horrible tête de l'orque, tandis que la troupe commença à escalader les collines escarpées.