Manoir de la Famille Barov

Spoiler:

"Ici, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté."

Ces vers résonnaient dans la grande chambre vide où Adriana contemplait son reflet au fond d'une immense glace. La descendante de Neferata était d'une beauté froide et éclatante, d'une beauté telle qu'elle pouvait charmer le plus vertueux des Hommes ou le plus vile des Démons. Sa cour était formée uniquement de mâles, toutes Races confondues. Humains, Nains, Elfes, Orques, Hommes-Lézard, tous tombaient sous le charme de la Lahmiane au premier regard. Souvent, elle organisait des "parties nocturnes", des sortes d'orgies gigantesques où la plus part de l'Aristocratie impériale prenait part sans se douter une seule seconde de la nature de leur hôte.

Adriana se leva alors de sa luxueuse chaise pour enjamber les quelques corps sans vie des victimes de la "partie nocturne" passée; puis, elle s'arrêta près d'un jeune général impérial au regard sombre mais dénué de vie. Elle s'agenouilla auprès de son corps, lui passa une main sur le visage puis lui tâta ses parties encore chaudes comme pour se souvenir de la folle nuit qu'ils ont passés ensemble. Ce qu'elle compte en faire maintenant ? Elle compte tout simplement le sucer jusqu’à ce que la dernière goutte de sang quitte l'être de cet Apollon.

Nôtre Vampiresse claqua alors des doigts ce qui eut pour effet de faire entrer un sbire qui s'installa directement sur l'orgue installée près de la fenêtre. Il entreprit alors de jouer un des morceaux favoris de sa maîtresse. Cette dernière s'approcha de la fenêtre en admirant Morrslieb et en s'amusant à réveiller de-ci, de-là quelques morts et autres squelettes défraîchis.

Soudain, un grand bruit se fît entendre vers le portail et une nuée de chauve-souris s'envola pour se réfugier dans les combles. Celà ne présageait rien de bon pour Adriana, qui s'empressa de regarder dans la direction du Bruit tout en appelant son armée à la rescousse. Elle découvrit alors avec stupéfaction un Démon Majeur de Khorn ! "Paraît-il qu'ils sont bien montés" se dit-elle ...

Une conquête commence bien à endroit. Le massacre de Siegfriedhof n'était que le début d'une ascension fulgurante. Khorne me faisait de plus en plus confiance, suite au massacre que je perpétuais en son nom. Lors de mon assaut sur Siegfriedhof, quelques squelettes se mirent sur mon chemin et leur crâne rejoint pour l'éternité le trône de mon dieu. J'avais suivi leur traces, avide d'autres crânes et j'étais parvenu en vu d'un manoir lugubre. Les seules résistances que je rencontrais en chemin furent des paysans dont le sang coule désormais dans la forteresse d'airain. Avec un peu d'avance sur mon armée je me posais devant la grille et l'arracha sans problème. C'était la manière la plus polie que j'avais pût trouver pour signifier que je revendiquait les terres. Les chiens de Khorne et les Equarisseurs arrivèrent après moi suivis quelques temps plus tard par les sanguinaires. Je souris j'allais enfin affronter un ennemi qui se souciais peu de la mort.