Inexorablement, la horde verte étaient finalement arrivée près d'Altorf. Malgré les pertes subis par les hommes-bêtes hargneux et les troupes impériales, les peaux vertes avaient vaincus leur ennemis, et campaient à quelques lieux de la capitale, dont les murs s'élevaient des frondaisons. L'armée était tellement nombreuse qu'elle prit le contrôle entier de la région, encerclant ainsi la capitale et la privant ainsi de communications avec l'extérieur. Les tribus ayant rejoints cette immigration verdâtre étaient assez nombreuses pour remplir les forêts environnantes de leur multitude. Un immense campement était à présent formé, recouvrant la majorité du Reikland. Des créatures de toute sorte vinrent rejoindre les peaux vertes: trolls, géants, araignées géantes, squigs,... Les bêtes les accompagnant remplissaient les vallées situées prêt des montagnes grises. Les chefs orques téméraires lancèrent de suite l'assaut contre la forteresse, plongeant cette dernière dans un siège interminable. Les assauts étaient mal préparés, permettant ainsi aux défenseurs de repousser leurs assaillants et de causer de lourdes pertes parmi eux. Mais la horde était nombreuse, et le nombre de recrues venant chaque jour comblait ses pertes militaires. L'empereur lui même était enfermé entre les murs, incapable de pouvoir faire quoi que ce soit face à ses bandes innombrables pillant son domaine, la solution étant pour eux d'attendre des renforts qui pourraient libérer la ville. Malheureusement, les bandes de pillards allèrent plus loin que la principauté d'Altorf, et s’engouffrèrent dans les régions voisines du Middenland, du Talabecland et du Stirland, bloquant ainsi leurs armées qui sont dorénavant obligées de défendre leurs foyers.
Dans sa tente, Gorbash eul' Découpeur, le meneur principal de cette gigantesque horde, ruminait ses plans. Sous ses ordres, les gobelins de toute les tribus montaient des machines de guerre pour lancer ne attaque à grande échelle. Etant plus une idole qu'un meneur, de nombreux chefs avaient précipités leurs tribus contre les remparts d'Altorf, et cela se reproduisait chaque jour. Mais Gorbash n’a que faire de ses pertes, lui ce qu'il voulait, c'était rentrer dans la ville avec SA tribu et brandir son étendard par dessus les murs en flammes. De plus, le fait que nombre de tribus partent piller les régions alentours était une très bonne chose pour le chef de guerre, car ils empêchaient ainsi aux troupes impériales de venir en aide à la capitale. Et celle ci s'affaiblit lentement mais surement. Ses provisions et ses munitions diminues chaque jour, tout comme le nombre d'hommes valides pour défendre la cité. Bientôt, Gorbash pourra lancer son assaut et raser la capitale de l'Empire, afin de montrer sa grandeur aux autres tribus en étant le destructeur d'Altorf.
Un gobelin arriva soudainement dans la tente, arrachant à l'orque un grognement. La brute verte demanda:
"Kestu veu Rictus ? Te la pour échapé à kelkun encor' ?
-Non boss. répondit le petit peau verte, J'vou aporte dé nouvelles dé environs. Une armée de zommes à réussi à s'infiltré dan l'téritoir, avec un contingent d'nabo. Et pire, ya aussi plein de morbacs venus du sud ki ont massacrés plusieur' des notr' boss, et ils se dirigent ver' eul' cité kon assiège.
-Grumf... bougonna le chef de guerre, Et alor', on aura qu'à les bousiller, avec le nombre eud' tribus qui s'ramène chak jour, ca va l'faire.
-Et ya autr' choz boss. reprit le gobelin, Une troup d'autr' morbacs, ceux 'vec les dents pointu, qui s'ramèn par ici aussi..."
Gorbash fut stupéfait. Tant d'armée se ramenant à un même endroit, tout présageait que ça allait être plus qu'un simple assaut d'une cité. Le chef de guerre se gratta la joue pour montrer son intérrogation sur la question, puis brandit son kikoup' en l'air et déclarant:
"Si ya tan d'monde qui s'ramène ici, c'est ke cé Gork qui l'a voulu ! On va livré une belle baston, ça cé clair !
- Vous croyé que ça va fair' dé dégats chef ? demanda le gobelin.
- Croi moi Rictus... dit l'orque en sortant de sa tente, Ca va péter ici, c'moi ki tle dit !"
Et le chef de guerre quitta sa tente, laissant dedans le gobelin perplexe. Il revint néanmoins, et demanda au petit humanoïde:
"Aufait, pourkoi t'rest ici ?
-Bah j'ai volé un tono de bière à un orque et jlui ai jeté son snotling dans une foss' à squigs... répondit timidement le gobelin en décrivant des arcs de cercle avec on pied droit.
-Grr... t'as dla chanc' d'êtr' mon lèch' botte favori, sinon taurai rejoint iliko présto le snotling ke ta buté.
En sortant, le chef de guerre cupabilisait. Car c'est vrai, parmi les cultures orques, c'est très indigne et méchant pour son compagnon de lui buter son snotling de compagnie, car après tout, y a quand même des limites à ne pas franchir...