Après un jour ou deux de marche, Skrog et ses Orques avaient déjà parcouru un long chemin , n'ayant posé leur camp qu'une fois. Le système des araignées fermant la marche, et de celles en éclaireur leur avait permit de dépecer quelques bandits avant même qu'ils n'aient le temps d'attaquer.
Au bout de quelques heures de marche de cette troisième journée, Skrog entendit un bruit de bataille, le choc de deux armes en fer... Il demanda aux araignées d'aller voir ce qu'il se passait par là-bas, avant de foncer tout droit. pendant que les araignées partirent, il se demanda, si son itinéraire allait bien l'amener à trouver des orques noir, comme il l'espérait. Cela faisait bientôt 10 ans qu'il n'avait vu aucune armure noir, et de nombre d'armes différentes démesuré sur un un orque à part lui... Il commençait même presque à perdre espoir d'en trouver un jour...
Au bout de quelques minutes, les chevaucheurs revinrent, extrêmement effrayés, en disant:
"Chef, y a des orques noirs là-bas, un gros camp, ils sont une quarantaine, et ils se battent comme de vrais brutes sur des mannequins en acier, faut faire quoi?
-On va aller leur rendre un petite visite... Je vais pouvoir, enfin, vous montrer la force d'un SIMPLE guerrier orque noir. Un conseil, les orques de derrière, n'en défiez jamais un en duel, il pourrait vous faire mordre la poussière avant même que vous ayez pu l'insulter!"
Ils arrivèrent devant le camp, tenu par des remparts en bois assez grossièrement taillés, et Skrog envoya la porte, elle aussi en bois, valser en un seul coup de pied. Un Orque noir, bien plus imposant que les autres sortit d'une tente, et commença à crier "qui a fait ça?!". Skrog, avec un grand sourire, leva le bras, comme un enfant voulant répondre au professeur, ce qui énerva celui-ci, qui avait l'aire d'être le chef du campement. Il prit un Kikoup bien affûté et commença à courir vers Skrog, qui l'attendait avec deux kikoups dans les mains, en position défensive.