Repaire du Clan Pestilens

Les Skavens du Clan Pestilen proposent un contrat d'assassinat sur la personne de Gremil L'épeiste. Chef d'une toute nouvelle coalition des différentes tribus humaines tentant de survivre dans les Terres du Sud.

Récompense : 2 points de quête.

La cote des Terres du Sud se dessina finalement aux yeux du général mercenaire. Après quelques mois en mer, le Faucon des mers accosta finalement sur la plage de sable blanc. Les mercenaires accostèrent avec leurs provisions, puis s'enfoncèrent dans la jungle épaisse.

Durant plusieurs heures, la troupe se fraya un chemin à travers la végétation étouffante, ainsi que de nombreuses rivières. Ils déboulèrent finalement devant une imposante muraille de pierre recouverte de mousse. John Galéazzo s’avança jusqu'aux portes verdâtres avant de déclarer:
"Je suis John Galéazzo, général mercenaire! On m'as dit que je trouverais du travail ici! Si vous voulez bien nous ouvrir, on pourra écouter plus attentivement votre proposition!"

Les portes de pierre s'ouvrirent alors, laissant entrer les humains entre ces murs maudits. Les mercenaires continuèrent d'avancer dans la cité dont les bâtiments étaient entièrement couvert de mousse. Aucun habitant n'était venu à leur rencontre, ce qui était étrange. La compagnie s’arrêta alors devant un grand temple, qui avait peut être appartenu aux hommes lézards auparavant. Les hommes virent alors quelque chose bouger dans l'entrée sombre du temple.

Un prophète de la peste skaven sorti alors de l'ancien temple, regardant les étrangers d'un air perfide. Puis plusieurs centaines d'hommes rats sortirent des bâtiments de la cité encerclant bientôt les mercenaires désemparés. La plupart étaient des moines de la peste agitant leurs bâtons maudits, tandis que des guerriers pointaient leurs armes en direction des aventuriers. John regarda ses hommes à tour de rôle, chacun étant aussi surpris que effrayés, puis se demanda si ils ne c'étaient pas tromper d'adresse...

A présent, les skavens les encerclaient par centaines, et pouvaient les abattre en un instant. Pourtant, ils n'en firent rien, et restèrent à les regarder avec leurs petits yeux plein de malices. John commença à se poser plein de questions. C'est alors que le prophète de la peste descendit du temple et traversa les rangs d'hommes-rats jusqu'aux mercenaires. Les regardant avec un air malsain, il prit la parole:
"Vous êtes bien à la bonne adresse, chose hommes. Vous êtes dans la demeure du clan Pestilien. Nous avons envoyer un message à travers pour nous débarrasser de Gremil L'épeiste, un homme formant une coalition de tribus hommes sur ces terres. Il nous poses un gros problème, je veux donc que vous vous en chargiez.
-Très bien. dit le général qui n'était pas vraiment en position de refuser, Où se trouve il votre homme?"

John attendit donc la réponse du rat...

Votre homme se trouve dans le Nord de la jungle des terres du Sud. Il doit être avec sa tribu d'origine entrain d'ourdir des plans pour se débarrasser de notre présence.
Profitez en tant qu'il n'est pas entouré de tout les humains infestant les terres revenant de droit au Clan Pestilens !

Une fois l'emplacement de la cible donné, les skavens ouvrirent les portes aux mercenaires qui partirent vers le nord, où était censé se trouver la tribu de Gremil L’épéiste.

John Galéazzo et sa troupe, au bout de toute une journée de marche, déboulèrent sur une clairière au coeur de la jungle. De nombreuses maisons faites de bois et de pierre y étaient installées. Ce village devait abrité plus d'une centaine de villageois, à en juger par le nombre d'entre eux entrain de couper du bois et de cueillir des fruits aux abords du village. Des nombreux gardes, à en juger les armes qu'ils portaient et leurs attirails, surveillaient ces derniers, ainsi que la jungle sombre à la recherche d'une présence hostile.

John fit signe à ces coéquipiers de reculer pour ne pas être repérés par les gardes. Il observa ensuite l'environnement qui l'entouraient: le village était dans un "très" petite cuvette surplombés par de petites collines. Bien qu'elles ne soit pas très hautes, elles pourraient donner un avantage pour des tireurs embusqués. La jungle était épaisse également, ils pourraient donc tirer profit de cet environnement à la tombée de la nuit. Le général mercenaire eut alors un plan audacieux. Il se retourna vers ses hommes:
"Ecoutez les gars, j'ais un plan. Mais pour cela il va falloir être rapide et précis."

Tous les mercenaires acquiescèrent et se penchèrent pour écouter leur chef.
"Alors voila ce qu'on va faire: On va attaquer de nuit, histoire de profiter de leur vue rendue quasi nulle. Vous les arbalétriers, vous monterez sur ces collines en formation dispersée, tandis que moi et les hommes d'Alcanie seront juste en contre bas. Vous les tireurs, vous enduirez vos carreaux de l'huile que vous avez dans vos sacs respectifs. Un petit frottement de deux pierre juste dessus, et hop, sa s'enflammera. Avec vos carreaux enflammés, vous tirerez sur leurs maisons, faites de bois et recouvertes de feuilles, qui prendront feu instantanément. Avec l'incendie qui se propagera, nulle doute que les gardes vont sortir et partirent à votre recherche. Vous les attirerez vers notre position. Ensuite, les piquiers, cachés dans les feuillages attendront que les gardes s'approche.Vous surgirez dès qu'ils seront à coté de vous, profitant de l'effet de surprise pour les embrocher. Vous avez tous bien compris?"

La plupart se frottèrent la tête en essayant de retenir tout ce qu'il leur avait demandé. John soupira et continua:
"Bon, Gremil sera sans doute dans la grosse maison là bas au centre du village. Je me faufilerais à l'intérieur et lui réglerai son compte. Ensuite, je tirerais avec mon pistolet, ce qui vous donnera le signal de la retraite. Vous partirez vers le sud, nous nous rencontrerons surement."

Sur ces derniers mots, la troupe se dirigea vers les collines surplombant le village alors que le soleil déclinait à l'horizon. Dans quelques heures il ferait nuit, et ils pourraient lancer leur attaque. John n'avait aucune idée quand à la réussite, et espérai que ces avaient compris l'essentiel. Il devrait se fier à la chance, comme il l'a fait de nombreuses fois par le passé.

La nuit était tombée. L'attaque pouvait enfin commencer. Tous les mercenaires étaient à présent en position et prêt à attaquer. John Galéazzo regardait le village semblant dormir paisiblement. Il savait qu'il tuerait des vies innocentes, mais un général mercenaire ne devait pas avoir se genre de compassion. Il offrait ses services aux plus offrants et non aux plus gentils, bien qu'il ne sache pas trop si les skavens vont tenir leur promesse.

Se retournant vers la position de ses arbalétriers, il imita le ululement d'un hibou, donnant le signal de départ à ses hommes. Frottant leurs carreaux enduis d'huile contre des pierres, les arbalétriers furent tous surpris par le fait que les munitions s'enflamment aussi facilement. Ils visèrent alors les maisons inflammables. Leur visée remarquable leur permis d'atteindre droit au but leurs cibles. L'incendie se propagea comme une traînée de poudre à chaque carreaux tirés, et bientôt tous le village fut en proie aux flammes.

Les habitants ne tardèrent pas à sortir en courant dans tous les sens et en criant de l'aide. Comme prévu, les gardes sortirent par dizaines du village et s'élancèrent à corps perdus dans la jungle à la recherche des assaillants. Ce fut à ce moment que John décida de quitter ses piquiers pour s'infiltrer à l’arrière du village. Pendant ce temps, les piquiers restèrent camouflés lorsque qu'ils entendirent les gardes approcher. Les gardes étaient armés de sabres, de lances et de boucliers, mais ne portaient pas d'armure, ou seulement à certains endroits, les rendant peu résistants.

Alors qu'une trentaine de gardes passaient juste à coté en fouillant la végétations, les piquiers bondir hors de leurs cachettes en criant et embrochèrent les guerriers stupéfaits et pris au dépourvus. Leur absence d'armure leur coûta la vie à tous, mais les bruits du combat avait déjà commencé à rameuter d'autres gardes de la jungle sur les lieues. A ce moment là, les arbalétriers les rejoignirent pile au moment propice et lâchèrent une volée de tirs qui abattirent une quinzaine d'autres hommes du sud. Will, l'un des arbalétriers les plus redoutables prit la parole:
"OK les gars! John nous a ordonnés de tenir le plus longtemps possible jusqu'à ce qu'il en ait fini avec le chef. Alors en attendant on va grimper et on va les attendre dans les hauteurs, comme ça, il vont tous se faire planter avant même de comprendre ce qu'ils leur arrivent!"

Sur ces mots les mercenaires grimpèrent sur une colline et accueillirent les premiers poursuivant par une autre volée de flèches, abattant une autre dizaine de ces guerriers. Mais bientôt, une cinquantaine de gardes se pressèrent en contre bas en lançant des injures aux aventuriers. Les piquiers abaissèrent leurs armes en direction des assaillants:
"Venez nous chercher bande de bâtards!!! cria le champion des piquiers nommé Carlos,Aller les gars, on se bat jusqu'aux bout!! Pensez à la récompense qui nous attend!!"

Les mercenaires crièrent tous en coeur en défiant les sudistes en bas. Ces derniers se lancèrent à l'assaut alors à l'assaut de la troupe d'aventuriers serrant leurs armes contre eux et serrant les dents.

Pendant que ces hommes faisaient face à la rage des hommes du sud, John Galéazzo venait de s'infiltrer dans la village. Avec une infime discrétion, le mercenaire entra dans le bâtiment où se trouvait sa cible. Il traversa le bâtiment aux couloirs sombres jusqu'à arriver dans une salle où se trouvaient plusieurs personnes: Au fond de la pièce, un homme de forte carrure était entrain de ranger une épée dans le fourreau accroché à sa ceinture. Il était équipé d'un bouclier de fer et d'une armure légère. Un peu plus loin, deux lanciers le regardaient et attendaient surement ses ordres. Le général mercenaire, ne cherchant cette fois pas à être discret, entra droit dans la pièce, l'épée au poing.

Les deux gardes se retournèrent et le chargèrent lances baissées. John esquiva la première lance et trancha la gorge de son propriétaire, puis asséna un fort coup de poing dans le nez du second avant de lui planter sa lame dans le ventre. Les deux gardes s'écroulèrent donc tour à tour avant qu'un silence de plomb s'abatte dans la salle. Les deux hommes se regardèrent froidement, puis John entama la discussion:
"C'est toi Gremil l’épéiste ?
-Oui c'est moi. répondit l'homme sur un ton glacial, Et toi, tu est surement venu me tuer, je me trompe?
-Tu ne te trompe pas. Je suis donc désolé de te dire que tes plans s'achèvent ici et maintenant. répondit Galéazzo.

Gremil cracha alors par terre, puis reprit:
"C'est les skavens qui t'envoi hein? Sale pourriture. Tu pactise avec ses créatures du diable? Maudit soit tu!
-Que se soit les skavens ou d'autres personnes, cela ne change rien. Une offre est une offre. Je te tuerais quiconque pour de l'argent, et tu n'y fera pas exception
-Jeune crétin. Tues moi si tu veux, mais sache que je ne laisserais pas faire. dit-il en dégainant son épée, Ton coeur est corrompu par l'avarice, mais sache qu'un jour, la raison t'ouvriras les yeux."

Troublé par ces paroles, John s’avança tout de même vers son adversaire qui fit de même. Bientôt les deux se firent face et commencèrent alors leur duel à mort.

Alors que le duel allait s'engager avec Gremil il se produisit une chose que n'avait pas prévu le jeune mercenaire.

En effet sortant des points d'eaux situés aux alentours du village une véritable petite armée d'homme-lézard encercla rapidement les hommes de John.
Face aux Saurus lourdement armé et aux Skink furtifs ils n'avaient pas d'autre choix que de tous rendre les armes. Ce qui fût d'ailleurs fait.

Le responsable des homme-lézards vint alors vous voir. Et malgré les paroles de gremil à votre sujet vous propose ceci :

-En échange de votre vie je vous invite à changer de cible et à éliminer le clan Pestilens de cette jungle. Ces hommes sont nos alliés.
De plus si vous faites bien votre travail vous serez bien entendu payé puisque j'ai cru comprendre que c'était ainsi que vous fonctionnez. Cela vous va-t-il ?

Vous avez le choix, accepter la proposition du lézard, ou bien tenter le tout pour le tout, largement en sous nombre, pour tuer gremil.. Ce qui semble plutôt suicidaire.
De plus sans limite de temps vous pouvez très bien aller chercher des troupes supplémentaires pour attaquer le clan Pestilens.

Le jour commençait à se lever sur la jungle du sud. Les rayons du soleil commencèrent à éclairer le village noirci par l'incendie de la nuit. Mais à présent, plus d'un centaine d'hommes-lézards encerclaient les mercenaires, avec à leurs cotés les hommes de la jungle. John avait été ramené auprès de ses compagnons et toute la troupe attendaient la sentence des reptiles. Mais, malgré les protestations de Gremil et de ses hommes, le kuraq kaq saurus qui dirigeait l'armée vint à leur rencontre et dit:
"En échange de votre vie je vous invite à changer de cible et à éliminer le clan Pestilens de cette jungle. Ces hommes sont nos alliés.
De plus si vous faites bien votre travail vous serez bien entendu payé puisque j'ai cru comprendre que c'était ainsi que vous fonctionnez. Cela vous va-t-il ?"

Evidemment, les mercenaires n'avaient là encore pas trop le choix. Mourir ou changer de camp. Ce ne fut pas trop compliqué pour John de décider.
"Nous acceptons bien entendu votre offre. Nous allons par contre devoir faire un détour par les terres d'Arabie, ou même du Vieux Monde, car nous allons avoir besoin de plus d’hommes que ça si nous devons vaincre les skavens."

D'un geste de la tête, le lézard les fit relâcher et les laissèrent partir en direction des cotes. Une fois revenus au point de départ, les mercenaires mirent vite les voiles et partirent pour les terres plus civilisés du nord.

Comme au premier voyage, les cotes des Terres du Sud sortirent du brouillard, laissant apparaître une immense étendue de jungles humides et chaudes. Le Faucon des Mers accosta quasiment au même endroit que la dernière, afin que le général puisse se souvenir du chemin à prendre vers le repaire du clan Pestilien. Les mercenaires récemment engagés purent contempler durant leur débarquement le paysage époustouflant qui s'offrait à eux.

Après avoir finit le débarquement, les mercenaires s'enfoncèrent dans la jungle épaisse tandis que les marins restèrent pour veiller sur le navire. La troupe traversa les végétations denses avant d'arriver en vue de l'ancienne cité des hommes-lézards où grouillait à présent la vermine souterraine. L’excellente vue des bandits arabiens leur permit d'apercevoir les quelques gardes faisant le chemin de ronde en haut des murailles délabrées. Toute attaque par la porte d'entrée serait une attaque suicide, il faudrait donc passer par un coté de la muraille, sans alerter les gardes. Réfléchissant longuement, John se tourna vers ses hommes:
"Ecoutez les gars. Ce repaire est bien gardé et on n'est pas assez nombreux pour la prendre d'assaut.
-Mais... pourquoi on est venu ici si on ne peut rien faire ? gémit l'un des halflings.
-Je n'ais pas dit qu'on ne pourrait rien faire, mais qu'on ne pourrait pas les prendre d'assaut. répondit le général mercenaire, Alba Aakim, as tu bien repéré les défenses sur les murailles?"

Les aventuriers se tournèrent vers l'arabien juché sur son cheval, un arc de bonne taille dans la dos, tandis qu'il observait en silence les murailles verdâtres.
"Ouais général, il n'y a que peu de gardes qui surveillent les remparts. dit il en se retournant vers ses compagnons. Ce sont des guerriers de clan, donc mal équipé et peu habiles aux maniement des armes. On pourrait donc facilement les éliminés en montant par les murailles. Le seul problème, c'est qu'il y en aura forcément qui parviendront à s'enfuir et à donner l'alerte.

-Et une diversion? Vous n'y avez pas pensé à ça? "cracha Jack, un pirate bandé de l'oeil gauche s’appuyant sur son imposant sabre d'abordage.

John Galéazzo porta son attention vers le pirate borgne. Certes il était loin d'être sympathique, mais son expérience et son intelligence peu commune chez les pirates en faisait un atout conséquent.
"Eh bien, tu nous proposes ta suggestion Jack? demanda le général.
-C'est tout con. répondit ce dernier en recrachant un mollard par terre, Une partie d'entre nous rentre dans le camp avec des intentions "non hospitalières". Vous général, vous attirez l'attention des rats avec votre bataille contre les hommes de la jungle, tandis que les hommes restants grimpent aux remparts et butent les gardes dont l'attention sera sur vous et votre troupe, ensuite, une fois l'ensemble des remparts pris et les skavens encerclés, on les prendra au dépourvus, on tuera leur prêtre vaseux et on sera récompensé par les hommes-lézards. C'est pas mal non? Qu'en penser vous?"

La plupart des mercenaires approuvèrent en silence et se tournèrent vers John pour savoir l'avis de leur général.
"C'est une bonne idée... une très bonne idée même. Très bien, nous allons procéder ainsi: La confrérie d'Alcatani, les hommes-ours et une petite partie des coqs de combat me suivront à l'intérieur du camp, sans sortir les armes. Pendant ce temps, les nemrods, les pirates et les halflings restants se positionneront sur les remparts et élimineront les guerriers présent. Une fois les skavens encerclés, vous ouvrirez le feu sur eux puis nous autres en contre bas foncerons dans la tas en massacrant les rats pris au dépourvu. Entre temps, les halflings sur les murailles devront rouvrir les portes pour permettre aux chiens du désert de passer à l'action. Une fois tous cela fait, je m'occuperait de leur leader tandis que vous retiendrez la marée vermineuse. Une fois son compte réglé, les skavens se disperseront sous l'effet de la peur et la victoire sera notre."

Son plan était "quasiment" parfait, et les mercenaires furent tous pressés de passer à l'action, action qui se déroulerait cette nuit même. Ils attendirent donc en silence que la nuit tomberait enfin pour pouvoir mettre à exécution leur attaque.

La nuit tomba et Morrslieb commença à éclairer la jungle touffue de sa lueur verdâtre. Au même moment, John et sa troupe arrivèrent devant les portes du repaire pestilien. Levant les yeux sur les portes anciennes recouvertes de mousse, le général mercenaire se présenta:
"Je suis John Galéazzo, mercenaire que vous avez engagés il quasiment un mois! Je reviens vous annoncer la réussite de notre mission!"

Sur ces mots, les larges portes s'ouvrirent lentement, dans un grincement qui fit frissonner les halflings. La troupe entra donc dans l'ancienne cité des hommes-lézards, tout en regardant les portes se refermer derrière eux. Ils stoppèrent leur marche sur la place du camp, restant toutefois prêt de la porte d'entrée. Il furent bientôt entourés par plus d'un centaine de Skavens, montrant les dents et pointant leurs armes vers les mercenaires, au cas où. Puis les rangs s'ouvrirent et laissèrent passer le prophète de la peste commandant ce repaire. Ne quittant pas les nouveaux venus de son regard mesquin, le prophète déclara:
"Alors, vous avez remplis votre part du marché, choses hommes ?"

John Galéazzo respira profondément avant d’entamer son récit qui devait être le plus long possible, afin de donner le temps nécessaire à ces hommes pour mener à bien leur mission.
Tandis que John et sa garde attirait l’attention des skavens, l'escouade chargée du contrôle des remparts commença sa montée silencieuse sur les murailles, à l'aide de corde et de grappin. Les pirates et les nemrods atteignirent vite le haut des remparts, et sortirent, le plus silencieusement possible, leurs lames destinés à faire taire les gardes. Les skavens ont des sens dépassant l’entendement des hommes, et auraient dus les repérer de suite. Mais ils semblaient être immergés dans le récit que racontait d'une voix forte le général, exagérant un peu sur les faits réels bien sûr. Les hommes encerclèrent donc les gardes insouciants et frappèrent tous d'un seul homme, rapide comme l'éclair, arrachant des petites plaintes étouffés sur les murailles, attirant guère l'attention des autres hommes-rats. Ils prirent ensuite le soin de se placer comme il faut sur les remparts, de sorte à bien encercler les skavens insouciants.

En bas, John aperçut d'un coup d'oeil furtif que ces hommes étaient à présent en place. Les hommes de Miragliano était prêt avec leurs arbalètes, tout comme les halflings avec leurs arcs et les pirates avec leurs mousquets. Un rapide coup d'oeil également à ses hommes à ses cotés lui fit penser qu'ils étaient prêts à se battre. Il stoppa donc soudainement son histoire, étonnant les hommes-rats dont les sens s'éveillèrent d'un coup. Leurs queues et leurs museaux s'agitèrent, le musc de la menace se répandant dans leurs rangs aussi vite qu'une traînée de poudre. Le piège commença à se faire percevoir parmi les vermines, mais trop tard. D'un coup, le général mercenaire cria à plein poumons:
"MAINTENANT !!!!!!!!!!"

D'un seul trait, les tireurs postés sur les remparts lâchèrent leurs munitions à répétition constante, causant des ravages parmi les enfants du Rat Cornu, qui paniquaient de toute part. Pendant ce temps, les hommes-ours et les piquiers chargèrent les skavens les encerclant, afin d'éviter de se retrouver coincer dans une marre de vermine innombrable. Les skavens tentèrent de se reprendre tant bien que mal, le prophète couinant des ordres alors qu'il repartait à toute allure vers le temple souillé. Ce fut donc une mélée et un chaos total, des régiments d'hommes-rats montant sur les remparts afin de neutraliser les assaillants. Les pirates faisaient preuve d'une redoutable efficacité, abattant chaque skavens tentant de gravir les murailles. Au milieu de ce chaos, les halflings chargés d'ouvrir les portes s’exécutèrent de suite, et ouvrirent les portes dès le début des hostilités. Ce fut donc avec plaisir que les mercenaires virent arriver les cavaliers arabiens, fauchant les rats désorganisés comme du blé.

Décapitant un guerrier de clan de son sabre, John reporta son regard sur le prophète gravissant les marches du temple. Il devait l'arrêter et le tuer rapidement, car bien que ses troupes aient largement l'avantage sur les skavens, ces derniers vont rapidement se ressaisir et risque d'être en surnombre évident. Il fallait donc qu'il l'élimine maintenant avant que lui et ses hommes se fassent rapidement massacrer par les hordes vermineuses. Enfouissant une balle de son pistolet runique dans la tempe d'un moine de la peste, le fougueux général se précipita à la poursuite du skaven, transperçant au passage une vermine de choc, tandis qu'ils laissaient ses hommes guerroyer contre les hommes-rats. Voyant son supérieur partir sur les traces du prophète, Jack cracha de nouveau tandis qu'il coupait la gorge d'une vermine de choc. Il se retourna ensuite vers les mercenaires, qui commençaient à se regrouper malgré la mêlée générale, en dépit du surnombre skaven de plus en plus pesant.
"Allez les gars !! On va devoir résister le temps que le général se débarrasse de leur curé !! Tenez bon camarades, réglons leur compte à ses fils de chienne !!!"

Ses mots dits, il sauta de la muraille, qui n'était pas très haute, abattant au passage deux guerriers de clans avant de rejoindre ses compagnons pour le sanglant combat qui les attendaient tous.

John traversa le repaire skaven à la vitesse d'un coursier elfique, s'élançant à la poursuite du prophète de la peste qui pénétra dans son temple en regardant le général mercenaire avec un air mesquin, avant de s'enfoncer dans les ténèbres de sa demeure. N'écoutant que son courage, le jeune général gravit rapidement les marches du temple et s'arrêta devant l'entrée. Il y faisait sombre et humide, et l'air nauséabonde qui en sortait était tout simplement horrible. Des gravures écrites dans l'écriture bizarroïde des hommes-rats ornaient les murs couverts de mousse et de végétation. Il pénétra alors, serrant son arme contre sa poitrine et inspirant un grand coup, s'enfonça dans le temple maudit à la chasse au prophète.

Il marcha dans des dédales obscures, s’éclairant à l'aide d'une vielle torche que les hommes-lézards devaient utiliser autrefois. Il traversa des salles remplis de crevasses en dessous desquels on pouvait entendre des bruits et des plaintes lointaines. L'empire souterrain des skavens s'étendaient plus bas encore que sous la terre, ce qui n'était pas rassurer John Galéazzo. Il passa à coté également d'une salle enroulée brume mystique avec au milieu une statue du Rat Cornu, cruelle divinité des skavens, dont le regard de pierre ne cessa de fixer l'étranger, comme il sentait sa présence. Le général avança donc attifement avant d'entrer dans un long couloir au bout duquel se tenait une large porte de bois et de fer. Bien entendu, le mercenaire entra, le coeur battant à cent à l'heure.
C'était un vaste salle éclairée de plusieurs torches, semblant être, ou plutôt avoir été la salle de méditation du prêtre-mage qui gouvernait cette cité. Mais maintenant, des autels de sacrifices dédiés au Rat Cornu et des piles de parchemins poussiéreux venant des plus profonds sanctuaire de l'empire souterrain recouvrait la grande pièce. Des ossements funestes d'anciens hommes-lézards recouvraient également le sol, faisant parcourir le corps du général de sueurs froides. Il fit quelque pas dans la salle, puis s’arrêta lorsqu'il vit quelque chose bouger dans l'ombre, de l'autre coté de la salle. Pointant son sabre dans cette direction, John aperçut le prophète sortirent de sa cachette, le regard rouge de haine. Sa queue frétillait de manière repoussante sur le sol tandis que ses mains se cramponnait fermement à son bâton ensorcelé. Le général baissa son arme, continuant de fixer l'homme rat.
"C'est fini, prophète pathétique. Tu n'as plus d'issue, tu es bloqué dans cette pièce. Prépare à rejoindre ta divinité maudite en enfer."

Le skaven se mit alors à glousser d'une manière qui dégoûta proprement l'homme. Puis il répondit:
"Tu crois que c'est ma fin chose homme ? Non. Mon travail vient juste de commencer, et ne crois pas que c'est toi qui va m'arrêter, toi un misérable mercenaire c'étant fait corrompre par les choses lézards.

-L'or y est pour beaucoup en effet. répondit John dans rire jaune, Mais je refuse que vous tentiez de plonger le monde dans une ère d'apocalypse quand beaucoup d'autres personnes ont besoin de mes services, et où moi j'ais besoin de leur argent.

-Tsssssss... Tu vas bientôt savoir que se mettre en travers du chemin du chaos, et que tes ambitions de richesses et de gloire n'est rien comparé aux desseins que prévoit les dieux. Mais là, il sera trop tard et l'humanité entière sera condamné.

-Alors j'en assumerais les conséquences, mais en attendant, c'est ta tête que je veux, et même tes dieux, aussi maudits soit il, ne se mettront pas en travers de mon chemin."

La discussion finit, John s'avança lentement vers le skaven, qui ne bougea pas d'un pouce, fixant son poursuivant d'un air machiavélique. Qui sait se qu'il mijotait en cet instant...

Le courage n'est pas une qualité possédée par les skavens. Le prophète implora votre pitié et vous donna ses objets magiques pour vous inciter à le laisser en vie.

Lame de la folie:
Chaque touche de cette lame donnera à sa victime des visions d'horreur. La première touche lui fera voir un montre ou des adversaires n'existant pas (par exemple), et qui disparaitront au bout de quelques secondes. La seconde touche lui fera voir une armée hostile (entre autres) qui prendra le pas sur la réalité, le forcant à combattre ces ennemis invisibles, en plus de son (ses) adversaire réel. Les effets de la lame de la folie durent une heure environ.

3 globes de terreur:
Globes en verre contenant un gaz qui une fois libéré force les victimes à s'enfuir. Les effets durent diz secondes et le gaz se dirige toujours dans le sens du vent. Ces globes sont plus efficaces dans un endroit confiné mais dans tous les cas, le gaz se dissipe en moins d'une minute.

Quête terminée: Vous gagnez deux points de quête.

Durant les deux prochains post vous devrez décider si vous laissez le prophète en vie ou pas, avant de quitter cet endroit.

"Non! Pitié! Ne me tue pas je t'en pris! Je te donnerais ce que tu veux!! implora soudainement le prophète en se jetant à terre.

-Tu n'es pas un très bon bluffeur skaven. répondit le mercenaire, Tu es couard comme il le sied à ton espèce!

-Je... Je te donne mes artéfacts les plus précieux si tu veux. Tiens, voici ceux qui te seront le plus utile."

L'homme rat lui tendit alors un fourreau contenant une épée longue, puis trois boules brillant d'un verdâtre surnaturelle. Le skaven lui expliqua que ces boules étaient des globes de terreur, objet capable de faire fuir mes les ennemis les plus courageux. Puis le général sortit la lame donnée de son fourreau, cette dernière brillant légèrement d'un pourpre maléfique. Cette arme était la lame de la folie, antique arme utilisé par un ancien seigneur de guerre skaven pouvant rendre fou son adversaire à la moindre morsure. John fut satisfait de ces cadeaux, et s'adressa au prophète avec un sourire:
"Ce sont de biens beaux présents, je te remercie homme rat. En fait, tu ne mérite pas une mort douloureuse...

-Oh merci puissant seigneur homme! Merci beaucoup!" pleura lamentablement le skaven en se traînant à genoux.

John le repoussa lentement de son pied, continuant de le fixer des ses yeux de ses yeux bleues. Resserrant alors l'emprise de sa main sur son sabre, il reprit la parole:
"Non, c'est vrai... Tu auras le droit à une mort rapide et bref."

Et dans un coup aussi rapide que l'éclair, John fit siffler sa lame, et décapita net le prophète dont le corps s'écroula en faisant des borborygmes ineptes alors que du sang noir et verdâtre s'échappait de son cou privé de tête. Le cadavre tressaillit encore quelques instants avant de plus bouger du tout. Essuyant son sabre sur un ancien grimoire, le général mercenaire prit alors la tête immonde du prophète dans sa main. Les yeux de la créature semblait des plus surpris, car il n'avait même pas eu le temps de couiner une dernière fois. Cette imbécile avait sincèrement crus qu'il le laisserait en vie. Mais John n'était pas un chevalier bretonnien laissant en vie les faibles, ou un prêtre estalien répandant la bonté des dieux sur la terre. Non, lui il était un mercenaire, et ne vivait que pour l'argent et la gloire. Il n'avait que faire de laisser en vie les âmes malheureuses ou damnés, tant qu'il avait ce qu'il voulait. Il prendrait néanmoins un malin plaisir à tuer les engeances du chaos, qu'elles soient skavens, hommes-bêtes ou adorateurs des dieux sombres, il ne les laisseraient pas vivre. Crachant sur le cadavre du skaven, le général mercenaire repartit alors vers la sortie, emportant avec lui ses présents et la tête de sa victime, afin de montrer aux skavens de ce repaire qu'ils n'ont désormais plus aucune chance...

John Galéazzo sortit finalement du temple, son trophée toujours dans sa main droite, et déboula au milieu d'une bataille générale. Les mercenaires avaient réussis à ouvrir une brèche dans les lignes skavens, notamment grâce aux puissants hommes-ours et aux fougueux chiens du désert. Les coqs de combat et les arbalétriers de Miragliano faisaient eux aussi merveille, éclaircissant les rangs serrés des vermines souterraines. Les guerriers de clan et les vermines de choc se jetaient dans la mêlée, s'empalant sur les piques des hommes d'Alcatani. Les pirates eux aussi étaient admirables, jetant par dizaine des hommes-rats par dessus les murailles.

Mais les skavens restaient encore trop nombreux, et il était temps de mettre un terme à cette bataille. John sortit alors son pistolet chargé et appuya sur la détente. Le bruit du canon, fabriqué par les nains, se fit entendre à des kilomètres à la ronde, plongeant le repaire entier dans un silence de mort. Voyant tous les regards tournés vers lui, le général brandit la tête immonde du prophète en signe de victoire. Ce fut la panique total chez les hommes-rats. Certains couinaient en se jetant par terre, tandis que d'autre sautillaient en tentant de trouver une issue. Finalement, les skavens s'éparpillèrent par centaine dans la jungle toute entière, fuyant en rangs désorganisés, chacun tentant de sauver sa peau, car l'autorité de leur chef ne les retenaient plus. Les mercenaires se firent donc une joie de faire une merveilleuse boucherie de vermines, avant de mettre à bas les sépultures construites par les skavens sur les vestiges de l’œuvre des hommes-lézards. Ils amassèrent également des quantités faramineuses d'or et de joyaux, trouvés dans les souterrains des temples et des habitations. Les mercenaires exécutèrent bien évidemment toute les horreurs grotesques enfermés dans les geôles de sous l'ancienne cité-temple.

Le carnage dura une bonne partie de la nuit, et au petit matin, plus un seul skaven ne bougeait encore à la surface. La troupe de mercenaires faisait un feu de camp au milieu du repaire, comptant les richesses amassés, ou bien le nombre d'hommes-rats qu'ils avaient tués chacun. Ils buvaient également les boissons qu'ils leurs restaient parmi leur provisions, fêtant leur victoire sur la vermine souterraine. John se leva, comme pour faire un discours, sa choppe à la main:
"Écoutez moi camarades! Aujourd'hui, ou plutôt cette nuit, nous avons supprimé une graaaannde menace! Alors on peut se féliciter, et je vous promet qu'on en tueras de milliers d'autres, de ces bouseux de rongeurs!!!"

Son discours fut accueilli par les cris de joie et de victoire de ses vaillants mercenaires, levant tous leur choppe ver le ciel avant de boire cul sec. Mais, alors que les aventuriers continuaient de festoyer au milieu des débris, un bruit vint rompre le calme matinal de la jungle. Par expérience, plusieurs mercenaires reconnurent le bruit d'une trompette sonné, suivis par des roulements de tambour. Les bruits se rapprochaient, semblant se diriger droit vers eux. Le général mercenaire poussa un profond soupir, et dégaina lentement son sabre, préférant garder la lame de la folie pour plus tard. Apparemment, leur aventure dans les Terres du Sud n'était pas encore finit...

Cela faisait plusieurs jour que Kro et ses saurus marchaient des la forêt. Durant les premiers jours de marche des skinks de la cité de Cuexotl les avaient accompagner et montrer le chemin pour aller vers le nord. Durant cette partie du voyage, la jungle était dense et vivante où la faune et la flore avaient complètement pris le dessus et où les restes des hommes et autres races avaient depuis longtemps disparue. Puis ils arrivèrent dans un large fleuve. Les skinks le nommèrent le fleuve des frontières du nord. Plus au nord, la forêt n’était plus aussi vivante et les skavens ainsi que les autres races avaient pris le dessus. Il ne restait plus qu’une citée temple au nord de ce point, mais celui-ci était bien plus à l’est de leur position. Kro remercia les skinks qui repartirent dans la forêt puis fit longer le fleuve aux saurus afin de trouver un lieux de passage.

Après encore une journée de marche, ils trouvèrent un lieu propice à la traversée, mais devant les conseils des skinks, Kro ordonna aux saurus de préparer le camp car Kro ne voulait pas prendre le risque que ses lézards ne soient pas au mieux de leur forme en territoire hostile. De plus, Kro se remémora nombre d’expédition où les saurus n’avait pas pris de repos car leur composition était robuste et qu ils n’avaient pas besoin d’autant de sommeil que la plupart des autres races et lors des combats les saurus tombèrent comme des mouche à cause de la fatigue. De plus Kro voulait absolument rejoindre un lieu à deux jours de marches étant un ancien temple fortifié maintenant infesté de skavens.

Au petit matin, alors que les premiers rayons du soleil pointaient à l’horizon, Kro donna l’ordre de lever le camp. Les saurus récupèrent leur armes et suivirent Kro de l’autre coté du fleuve. Mais dans cette jungle, beaucoup moins épaisse, leur progression était deux fois plus facile et ils gagnèrent énormément de temps. Mais bien que la jungle soit plus facilement scrutable, les saurus était sur le quai vive car ici ils n’étaient plus chez eux. Kro ordonna des pauses régulière afin de permettre à chaque fois à quelques un des ses lézards de se reposer avant de repartir. Mais pour le moment rien n’était à signaler.

Dans la soirée du deuxième jour de marche, alors qu’ils approchaient du temple qui était leur destination, un bruit de coup de feu se fit entendre au loin, puis très vite des skavens arrivèrent sur eux. Pour les deux camps la vue de l’autre fut une total surprise mais pour les skavens la vue des saurus signifiaient la mort. Même étant des créatures à sang froid, les saurus réagirent les plus vite et s’élancèrent vers les skavens. Ce fut alors une boucherie, car les skavens ne purent résistaient à la charge des saurus. Mais maintenant que le sang avait coulé les saurus était pris d’une rage sans commune mesure et plus rien ne pouvait les arrêter. Les skavens qui arrivaient toujours plus nombreux se faisaient massacrer sans aucun espoir de survie et sans opposer la moindre résistance.

Lorsque Kro acheva le dernier skaven chaque un des saurus étaient devenu frénétique mais tous voulaient s’élancer pour arriver en premier au temple. Mais le Kuraq Kaq ne se lassa pas démonter par ses jeunes saurus ayant le sang encore un peu trop chaud et très vite l’ordre et la discipline reprirent le dessus sur la soif de sang.

« En formation ! Les bannières hautes ! Roulement de tambour ! Et frappez sur vous bouclier en même temps ! »

Kro donna alors le rythme à adopter et très vite tous furent à l’unisson. Il donna le signal pour avancer et tous se mirent en route. Kro ramassa aussi le corps de l’un des skavens qu’il venait de tuer et ils se dirigèrent tous ensemble vers le temple. En arrivant près de celui-ci ils virent une épaisse fumée noire s’élevée dans les airs. La porte du temple depuis longtemps détruite avait été replacée par une petite barricade en bois par les skavens et celle-ci était fermée. Lorsqu’ils arrivèrent devant la porte, Kro la défonça d’un puissant coup de bouclier et il lança presque immédiatement le cadavre skaven au pied du feu au milieu de la cour. Se fut le signale pour les saurus d’investir le temple. C’est alors qu’il remarqua que ceux qui en étaient les maîtres n’étaient qu’autres que des humains. Le saurus rouge remarqua aussi qu’ils étaient bien plus nombreux qu’eux et qu’il ne faisait pas le poids même avec l’effet de surprise. Kro hurla alors :

« Stop !!! Ceux sont des humains, pas ces immondes rats ! Arrêtez vous ! » puis s’adressant aux humains « Je veux savoir qui est votre chef afin de savoir si nous devons vos tuer d’avoir pénétraient sur un lieu sacré pour les Hommes Lézards ! »

Les hommes présents devant lui se retournèrent alors laissant s’avancer un homme de taille moyen vis-à-vis des autres présents. Kro nota immédiatement la présence du pistolet à sa ceinture et de deux lames, l’une à la ceinture, l’autre déjà à la main. Il remarqua aussi sa musculature forgée pour le combat. C’était un adversaire de choix mais Kro ne voulait pas combattre car mourir ici n’était pas dans le Grand Dessein des Anciens. Il baisa alors son arme et fit quelques pas. Puis il s’adressa à l’homme qui venait d’avancer :

« Qui es tu ? D’où viens tu ? Pour quelles raisons toi et tes hommes êtes vous sur un lieu sacré des Hommes Lézards ? »

« Qui es tu ? D’où viens tu ? Pour quelles raisons toi et tes hommes êtes vous sur un lieu sacré des Hommes Lézards ? »

Les mercenaires furent surpris de trouver des hommes-lézards tellement éloignés de leur territoire au sud. Ils ne savaient pas vraiment pourquoi ils étaient venus en ces lieux. Ils ne tarderaient pas à la savoir...
John Galéazzo s'avança, puis examina leurs interlocuteurs. C'étaient des saurus, de puissants reptiles né uniquement pour la guerre. Ils seraient dur à vaincre si cela tournait mal, mais néanmoins ses hommes étaient bien assez nombreux pour tous les massacrer. Le général vit par dessus son épaule que Jack, le chef des pirates tueurs, regardait les reptiles avec un regard plein de mépris. Il cracha:
"Qu'est ce qu'ils foutent là les batraciens ? On les a pas demandés...

-Du calmes Jack... répondit calmement le général, Nous ne sommes pas là pour devenir les ennemis des hommes-lézards.

-Mais t'as vu combien ils sont ? reprit le pirate ivre en sortant son pistolet, On est quatre à cinq fois plus nombreux qu'eux ! On peut les massacrer et enterrer leurs corps sans que personne ne le sache...

-Doucement mon vieux, t'as un peu abusé du rhum je crois... Reste assis et laisse moi faire, y a pas besoin qu'on perde des hommes inutilement..."

Le forbans s'assit donc, en ruminant son envie de tuer dans le rhum. Le général mercenaire se tourna néanmoins vers Alba Aakim, le bandit arabien regardant les nouveaux arrivants des ses yeux perçants.
"Toi et les autres, charger vos armes de tir. murmura son supérieur, On sait jamais avec ces créatures..."

De suite, les mercenaires chargèrent arbalètes, arcs et mousquets, et pointèrent, le plus discrètement possible bien sûr, les créatures à sang-froid. Le mercenaire s'avança ensuite de quelques pas vers les saurus, puis s'arrêta et se présenta:
"Je me nomme John Galéazzo, général mercenaire venant du Vieux Monde. Moi et mes hommes sommes ici à la demande d'un de vos semblables, qui nous ont demandés de chasser les skavens de ce lieu. Nous ne sommes dans aucun cas donc pour profaner votre... enfin ce qu'il reste de votre temple."

Cela sembla radoucir l'humeur des grands reptiles. John avait en effet un don pour l'éloquence peu ordinaire chez les gens de sa caste. Cependant, celui qui semblait être le chef du groupe remarqua néammoins les armes pointés sur eux. Galéazzo reprit donc la parole, avec un ton un peu moins amicale:
"Maintenant c'est à moi de poser les questions. Comme vous semblez être doté d'une intelligence développé, vous aurez remarqué que mes hommes peuvent à tout moment vous abattre sans verser une goutte de sueur. Je pense que quelqu'un de votre envergure, si grande soit elle, ne tenteras pas d'attaquer, au risque de ce faire exterminer. Et puis nous ne sommes pas là pour nous entre tuer... Cependant j'aimerais en savoir plus à votre sujet... Qui êtes vous et que venez vous faire ici ?"

"Maintenant c'est à moi de poser les questions. Comme vous semblez être doté d'une intelligence développé, vous aurez remarqué que mes hommes peuvent à tout moment vous abattre sans verser une goutte de sueur. Je pense que quelqu'un de votre envergure, si grande soit elle, ne tenteras pas d'attaquer, au risque de ce faire exterminer. Et puis nous ne sommes pas là pour nous entre tuer... Cependant j'aimerais en savoir plus à votre sujet... Qui êtes vous et que venez vous faire ici ?"

Kro avait remarqué la discussion du chef des humains, John Galéazzo, avec les autres humains. Tous les regarder avide de les tuer, surrement à cause de l'alcool, une boisson dont les hommes étaient friands mais qui les rendez totalement différent, ralentie ou agressif... Kro remarqua aussi que les armes à distance que les hommes possèdaient étaient chargées et pointées vers lui et ses lézards. Il était maintenant clair qu'il fallait trouver une issue pacifique à cette situation. Kro se retourna alors vers ses lézards et il s adressa à eux dans la langue des Saurus :

" Baissez vos armes ! Les humains ne sont pas nos ennemis du moins pour le moment ! Restez quand même sur vos gardes et essayez de trouver l'or du temple ainsi que des galeries. Mais fetes attetion, on ne sait jamais avec les humains. "

Bien sur dans la langue des Saurus ces phrases étaient beaucoup plus courte, mais les guerriers réagirent immédiatement et possèrent leurs armes puis commencèrent alors leur mission. Les hommes furent d'un coup moins hostiles envers les Saurus. Kro se tourna alors vers le chef des humains, posa son arme puis s'assit. Il réfléchit alors un instant puis leva la tête au ciel avant de commencer à raconter :

" Je m'appelle Kroloq'Gar, je suis un Kuraq Kaq Saurus. Tout le monde me surnomme le Saurus Rouge à cause de mes écailles. Sur ses mots Kro enleva son haume et son armure dévoillant des écailles d'un bleu profond recouvrant l'ensemble de son corps et des écailles rouge sang sur son énorme crête. Puis il reprit : Je vien de Lustrie, plus précisèment de la citée temple d'Heaxotl. J' ai plus de cinq cents ans et toutes ses années passées à combattre. J ai été envoyé dans les Terres du sud par ordre Mazdamundi pour reprendre ceux qui appartient aux Hommes Lézards. Veuillez excuser mes lézards, ils ont à peine plus d'une semaine mais la marque de Sotek, notre dieu du sang et de la guerre est sur eux et il leur faut du temps avant de la maîtrisser. "

La discussion entre Kro et l homme, John Galéazzo, continuèrent à parler durant encore un long moment, mais soudain ils furent intéronpu par un des guerriers Saurus qui hurla :

" Xapati Kro Ata ! Xapati Kro Ata ! "

A peine Kro avait entendu les paroles du Saurus qu il bondit et couru à l'endroit où celui ci était. Là il vit alors des peaux recouvrant un tas d'or avec au dessus deux énormes plaques en or couvertent de symbole étrange. Le Kuraq Kaq reconnu immédiatement les Plaques Sacrées de son peuple. Suivi par tous les guerriers Saurus il se mît à genoux devant le chef des humains John Galéazzo puis il demanda :

" Rendez nous ses Plaques s'il clous plait ! Rendez les nous je vous en conjure ! Il s'agit de Plaques Sacrées, nos plus précieuses et merveilleuses Reliques que notre peuple puisse compter. Rendez les nous je vous en suppli ! "

Kro savait que la situation dans la quelle il était été délicate car lui et ses lézards se retrouvaient sans armes au milieu d'humains qui les encerclés armes sorties mais une chose était sur, si un Saurus était encore vivant, jamais un humain aura ses plaques !

" Rendez nous ses Plaques s'il clous plait ! Rendez les nous je vous en conjure ! Il s'agit de Plaques Sacrées, nos plus précieuses et merveilleuses Reliques que notre peuple puisse compter. Rendez les nous je vous en suppli ! "

Le général mercenaire regarda incrédule le seigneur saurus le suppliant de laisser les plaquettes en or où elles étaient. Ce n'était pas dans les habitudes des saurus de se mettre à genoux et de supplier quelque-un, mais peut être sa sagesse de vieux guerrier lui intimait de faire profil bas, étant donné le nombre d'hommes prêts à les abattre lui et ses lézards. Jack, toujours sa bouteille de rhum à la main ronchonna en regardant les sacs remplis de ses tablettes valant certainement beaucoup d'argent. Il dit dans un hic:
"On ne vas quand même pas leur laisser cet or ??! Il en ont plein leurs temples, alors qu'il nous cassent pas les...

-Stop !! le coupa John, Sa suffit maintenant Jack, vas t’asseoir tu vois bien que tu te fatigue. Laisse moi faire..."

Il se retourna vers le saurus à genoux, et lui tendit alors la main avec un sourire amicale. Le reptile, d’abord hésitant, la saisit enfin, et John l'aida à se relever. John due contracter ses muscles à fond pour redresser le saurus, car celui-ci était vraiment très lourd. Lâchant ensuite la main de l'homme lézard, il dit:
"Ne vous inquiéter pas saurus. Nous allons laisser cet or ici. Les richesses et l'argent commune trouvée dans les fosses des hommes nous conviendrons largement.

-Merci beaucoup, général humain, nous n'oublierons pas votre geste. répondit le seigneur saurus.

-Mais c'est tout naturel voyons, nous ne sommes pas si cupide à ce point." reprit le mercenaire en jetant un coup d'oeil à ses hommes, visiblement déboussolé de laisser tant d'or ici.

Evidemment que les mercenaires allaient laissés cet or ici, ils ne voulaient pas s'attirer les foudres du peuple des jungles.
Maintenant, les hommes lézards et les mercenaires n'étaient plus très hostiles les uns envers les autres, abaissant leurs armes, hormis quelques humains encore un peu trop sous l'emprise de l'alcool. Le général mercenaire revint vers le seigneur saurus, avec une idée dans la tête. Il la lui énonça:
"Ecoutez vénérable reptile, vous haïssez les skavens, comme beaucoup de gens apparemment. Vous ne refuserez pas donc une chasse au rat non ? Bien que vos troupes soient puissantes, vous ne tiendrez pas avec si peu d'homme. Je propose donc mes services à vos cotés en échange d'un droit passage en toute sécurité dans les territoires des hommes-lézards, cela voudras dire que moi et mes hommes auront le droit de voyager à travers vos terres sans craindre de voir une armée de lézards nous prendre en chasse... Acceptez vous les termes de cette alliance ?"

C’est alors que l’homme accepta sa requête, une immense joie envahit alors Kro qui se redressa. Il se tourna immédiatement vers l’un des Saurus lui ordonnant de prendre les Plaques et de les surveiller. Le lézard s’exécuta plaçant alors les Plaques sur son dos avant de reprendre son arme pour assurer sa mission. Kro regarda alors les hommes autour de lui et il remarqua alors qu’ils avaient baisé pour la majeure partie leur arme. Puis leur chef John Galéazzo s’avança vers lui et lui dit :

"Ecoutez vénérable reptile, vous haïssez les skavens, comme beaucoup de gens apparemment. Vous ne refuserez pas donc une chasse au rat non ? Bien que vos troupes soient puissantes, vous ne tiendrez pas avec si peu d'homme. Je propose donc mes services à vos cotés en échange d'un droit passage en toute sécurité dans les territoires des hommes-lézards, cela voudra dire que moi et mes hommes auront le droit de voyager à travers vos terres sans craindre de voir une armée de lézards nous prendre en chasse... Acceptez vous les termes de cette alliance ?"

Une lueur s’alluma alors dans les yeux de Kro, une lueur qu’on ne pouvait voir que lorsque celui ci se préparer au combat. Il regarda alors l’homme et il dit :

« Un droit de passage pour tuer du Skaven ! Mais vous rigolez oui ! Votre droit de passage vous l’avez déjà ! Vous ne savez pas quel acte vous venez d’accomplir aujourd’hui ! Mais votre proposition de chasse aux rats me plait ! J’ai besoin de me défouler et de connaître le potentiel de ses jeunes Saurus. Aussi rendez moi un dernier service, voyer le tas d’or où il y avait les Plaques, veiller le transporter, mes Saurus assure déjà celui des deux Plaques Sacrées. Par contre pour votre laisser passer, je vous le donnerai une fois la chasse fini, j’espère que cela vous convient ? »

Puis s’en attendre la réponse du chef humain, il se tourna vers les Saurus et hurla :

« Hua Loq Xa’kota ! »

« Hua Loq Xa’kota ! Hua Loq Xa’kota ! » reprirent tous les Saurus

Immédiatement les Saurus se regroupèrent, armes à la main, autour de Kro qui renfila son armure et son heaume puis saisit son arme et son bouclier. Une fois qu’ils furent prêts ainsi que les hommes, Kro se tourna vers John :

« En avant ! Allons massacrer cette vermine ! »

Et comme une seule armée il s’enfoncèrent dans la jungle suivant John Galéazzo.

Durant plusieurs heures durant, les deux troupes en arme marchèrent à travers la végétation dense de la jungle. Les hommes-lézards étaient dans leur environnement, et n'avaient donc aucun mal à se mouvoir dans ce terrain , à l'instar des mercenaires. Devant l'armée, les deux généraux marchait d'un pas énergique. Chacun voulait faire couler le sang des skavens, bien que ce ne soit pas pour les même raisons. Kroloq'Gar vouait une haine tenace envers les enfants du Rat Cornu, et ne voulait que leur fin, pour le bien des peuples de l'ordre. John Galéazzo lui suivait une quête bien moins noble, car bien qu'il n’apprécie guère cette race vil et fourbe qui se terre sous la surface de la terre, un mercenaire ne recherche qu'un chose: la gloire et la richesse. Si il faisait cela, c'était pour piller les richesse dissimulés dans les repaires des hommes-rats, certaines ayant appartenu aux hommes-lézards. Bien évidemment ils ne devraient pas tous prendre, car certains trésors particulièrement précieux aux yeux des reptiles provoqueraient leur colère, et John ne voulait pas s'attirer les foudres de ce peuple. Et puis, l'alliance avec les hommes-lézards lui apporterait un droit de passage sur les terres des Anciens, un atout indispensable pour ses raids et ses campagnes contre les ennemis des reptiles, qui le récompenserait comme il se doit pour ses bonnes actions. Le seigneur saurus était aussi un allié de poids dans sa lutte contre les hommes-rats, car en effet sa force et ses talents de chef de guerre leur permettrait de diminuer les pertes infligés à leurs troupes. Et puis au moins, le général mercenaire était sûr de ne pas être trahi par ses lézards, car contrairement aux skavens, ces derniers ont un sens de l'honneur et sont fidèles à leurs alliés, du moins tant que ces derniers ne les contraries pas...

Alors que John réfléchissait à toutes ces possibilités tandis qu'il parlait stratégie avec le seigneur saurus, Alba Aakim, le chef des bandits d'arabie partie en éclaireur au devant de l'armée, arriva près de son général et lui murmura quelque chose à l'oreille. Le visage du mercenaire s'illumina alors. John se retourna vers le seigneur saurus, tandis que la troupe stoppait sa progression.
"Vous aller être content Kroloq'Gar. déclara l'homme, Mes éclaireurs viennent de trouver l'entrée d'un autre repaire des skavens. Elle se trouve à quelques lieux d'ici. Bien que je m'attende à votre réponse, êtes vous partant pour y aller ? On m'as aussi averti que c'est une grotte gardé par des créatures grotesques vendu par un autre clan d'hommes-rats vivant plus au nord, nous devrons donc être prudent."

L'homme attendit ensuite la réponse du saurus...

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