Cela faisait maintenant deux semaines que nous étions toujours au même endroit en attendant des nouvelles d'Arabie.
Les blessés avaient fini de guérir et nous commencions à douter et à penser à rentrer en Arabie pour mes hommes. J'essayerai alors de faire valoir mes deux victoires contre des forces maléfique pour tenter de retrouver un statut de citoyen. Tant pis pour la gloire et l'honneur, au moins aurai-je essayé.
Alors que nous plions le camp je vis un cavalier Arabe arrivait depuis le Sud où la bataille contre les homme-bêtes avait eu lieu.
-Enfin je vous trouve ! J'ai des nouvelles d'Arabie !
Impatient je questionnai donc l'homme :
-Et quelles sont elle ? Parle !
-Vous devriez bientôt les voir arriver, me dit-il en montrant de doigt l'endroit d'où il venait.
Je vis alors apparaitre un étendard Arabe suivi de plusieurs homme, puis d'autre, et encore d'autre....
J'étais estomaqué, je n'en croyait pas mes yeux...
Les hommes arrivèrent à notre hauteur. Je ne pouvais pas tous les compter. L'éclaireur qui était venu à ma rencontre me tendit un parchemin.
-J'ai fait le compte des hommes. Et il y a également joins une lettre venant de l'Emir de Teshert.
L'Emir en question était un ancien amis à moins et j'étais très heureux de voir que malgré ma mise au ban il ne m'avait pas oublié.
Je dépliai donc la lettre pendant que les troupes montaient le camp, un véritable camp comme je n'en avait pas vu depuis mes dernières bataille au sein d'une véritable armée.
Cher Ray,
J'ai eu vent de tes exploits et ai fait l'acquisition de la majorité de tes trophée qui ont fait très grande impression à toute personnes les ayant vu. Je parle de tes exploits à toute les personnes influente me rendant visite pour admirer ma collection de trophée exotique. Plusieurs autres Emir sont ainsi au courant de tes prouesses. Une jeune enfant est venu dispenser un message à ta gloire, je crois que tu tiens là ton plus grande fan. J'ai permis à une unité de naffatuns de ma garde personnelle de se joindre aux volontaires désirant te rejoindre. D'une part car ils étaient volontaires pour le faire, et d'autre part car malgré les fâcheux évènement survenu je garde d'excellent souvenirs de notre amitié, qui je l'espère n'ai pas fini.
Utilise mes hommes à bon escient. En attendant ton prochain messager m'apportant de tes nouvelles je me suis engageait auprès du jeune homme de m'occuper de créer un campement dans mon Emirat pour accueillir tout volontaire désirant venir se battre à tes cotés lorsque tu les solliciteras.
J'ai eu vent d'une rumeur selon laquelle un groupe de jeune sorcier serait déjà entrain de s'entrainer à essayer d'invoquer une créature fabuleuse, un golem des sables et qu'ils comptent t'apporter leur soutient si jamais ils y arrivent. Mais cela risque de leur prendre des années. Ton histoire fait fureur parmi les basses classes de la population et j'ai un message non-officiel à te transmettre du Sultan.
Il désire que tu essaye d'entrer en contact avec des personnes influente d'autre nations humaines en vu de commercer, autant pour certaine denrée, que pour des armes innovantes ou tout autre avantage que l'Arabie pourrait tiré de ces relations. Il s'engage également à te rendre ton titre d'Emir si ton nom s'inscrit dans une grandes batailles de ce nouveau continent, appuyé par des preuves venant d'un émissaire d'au moins un des nations que tu auras aidé.
Je suis sur que tu réussira et que nous pourrons alors nous revoir comme au bon vieux temps pour chasser le scorpion géant dans les dunes d'Arabie.
Amicalement, Ashar Emir De Teshert.
Je fût très ému par cette preuve d'amitié d'Ashar. Je pris le temps de la relire une deuxième fois pour ne rien laisser passer d'important puis je passai à la liste d'armée.
Liste des armées :
120 guerriers
80 archers
20 cavaliers
10 naffatuns
A cela ce rajoutant les cinq cavaliers ayant survécu lors de l'attaque des hommes bêtes j'avais en tout 25 cavaliers. Plus moi qui pouvait être dans n'importe quel groupe, sauf les naffatuns qui était spéciaux.
Je décidai de passer une nuit sereine et de réfléchir demain matin à toutes ces nouvelles.