Palais du Roi Phénix, Lothern, Eataine

J'entre dans Lothern, demande son chemin à deux passants, puis, en marchant, me remémore ma décision :

C'était il y a quelques jours, chez moi, en Saphery. Un messager frappa, entra, puis annonça :

-Mage Téclès, mon maître, le noble Ylfan, aimerait que vous l'aidiez dans une prochaine bataille.

*Ylfan ? La dernière fois, il m'a appelé pour UN SEUL sortilège : une Malédiction d'Attractions de Flèches. Je me suis juré de ne plus JAMAIS aider et obéir à ce noble arrogant et vaniteux.*

-Je suis désolé, mais il se trouve que je suis pris et que je ne peux répondre à son invitation.

-Mais... Sire ! Mon maitre a dit que votre aide serait indispensable pour battre cette armée d'homme bêtes, en Arabie.

-Je ne reçoit pas d'ordres de Nobles aujourd'hui.

-Mais, Sire !

Je sentit un petit vent de magie... Parfait !

-Lefin'safal !

Un fort vent se leva, obligeant le serviteur à reculer d'un pas.

-Manyl'reganfloze !

La porte se ferma devant le messager et se verrouilla. Je soufflais. J'en avais assez des Nobles généraux, arrogants (très) et vaniteux !

*J'EN AI ASSEZ ! JE VAIS DEMANDER MA PROPRE ARMÉE AU ROI PHÉNIX !*

C'est pourquoi, en ce moment, j'arrive devant le palais. Je toque à la porte. Elle s'ouvre et un serviteur me demande :

-C'est pour quelle raison ?

-J'aimerais parler au Roi Finubar !

-Qui dois-je annoncer ?

-Le Mage Téclès.

-Entrez et attendez dans le hall d'entrée.

Je rentre et regarde le hall, d'un style parfait. Des tableaux du Roi partout, de l'or, des tableaux de batailles entre Hauts Elfes et serviteurs de Malékith. Le serviteur revient et m'annonce :

-D'après les horaires du Roi, il ne sera libre que dans trois mois.

*Trois mois ? C'est long, mais je n'ai pas le choix.*

-Merci. Réservez-moi un horaire.

-Ce sera fait.

Je me lève, quand la porte donnant sur l'extérieur s'ouvre et que rentre le Roi Phénix. Il est habillé de soies les plus rares et d'or, est grand et a le visage austère. Il me regarde. Je me fais tout petit et rougit légèrement.

-Votre Majesté ! Quelle surprise ! Avez-vous besoin de quelque chose ?, s'empressa de demander le serviteur.

-Non, merci. Mais... quel est ce jeune homme ?,répondit le Roi.

*C'est vrai que je ne fais pas bien vieux avec mes cent-soixante-douze ans*

-Je suis Téclès le Mage, venu ici pour demander un entretien privé avec vous, mais j'ai dû comprendre que vous ne seriez disponible que dans trois mois, votre Majesté., dis-je en m'inclinant.

Un serviteur déboula à toute allure et chuchota quelque chose à l'oreille du Roi, qui sourit. Le serviteur repartit.

-Vous avez de la chance, on vient de m'annoncer que l'interlocuteur avec lequel j'aurais dû parler en ce moment n'est pas disponible, je décide donc d'utiliser ce temps de libre pour parler avec vous.

Le serviteur intervient :

-Dois-je comprendre qu'il me faut annuler la réservation d'horaire ?

-Oui. Téclès le mage, veuillez me suivre dans mon hall privé.

-BienMajesté ! Répondons-nous en même temps, le serviteur et moi.

Je suis donc le Roi Phénix, puis, au bout de beaucoup de couloirs interminables, nous arrivâmes enfin au hall privé. Celui-ci était encore plus magnifique que le hall d'accueil. Il était du style elfique le plus pur, entièrement en or, avec des lampes en cristal et des tableaux de chaque Roi Phénix :Ænarion le défenseur, Bel-Shanaar l'explorateur, Caledor le conquérant, Caledor II le guerrier, Caradryel le pacifique, Tethlis le tueur, Bel-Korhadris l'érudit, Æthis le poète, Morvael l'impétueux, Bel-Hathor le sage, puis enfin Finubar le voyageur, l'actuel Roi Phénix. Nous nous asseyons dans des fauteuils extrêmement confortables et j'entame la discussion :

-Majesté, afin de mieux vous servir, j'aimerais vous demander une cinquantaine de gardes Maritimes de Lothern pour leur polyvalence.

Finubar me regarde un moment, puis éclate de rire.

-Ha, ha, ha ! Ce n'est que pour enrôler des guerriers et défendre l'honneur des hauts elfes que vous venez me voir ? Mais, vous n'aviez pas besoin de vous adresser à moi ! N'importe quel général vous aurait donné des troupes ! Cependant, afin que vous n'ayez pas fait le chemin pour rien, je veux bien vous les donner moi-même. Il continua d'un air un peu plus désolé. Cependant, vous n'avez pas fait vos preuves, et Ulthuan n'a pas beaucoup de valeureux guerriers. Je ne peux vous en céder cinquante, mais je veux bien vous en donner trente.

Ébahi du fait que tout ce soit passé si facilement, je dis :

-Ho grand merci, votre Majesté !

Le roi me donne un message, puis me prie de sortir. Je suis accompagné par un serviteur jusqu'au portail par les même couloirs dont la longueur m'épate encore aujourd'hui. Je me dirige alors vers la garnison vers la plus proche avec ses indications :
"Sortez et avancez sur l'allée jusqu'à rencontrer une rivière que vous longerez vers la droite. Lorsque les eaux se diviserons en deux, suivez la partie gauche avant de prendre une allée dans cette même direction. La caserne se trouve au fond de cette allée."
Je suivis ces indications, mais, perdu dans mes pensée, ne vit pas l'allée de la garnison et dut recourir à un enchantement pour retrouver mon chemin. Je me trouvais devant une grande bâtisse d'un blanc éclatant. Je m'avançais et frappais à la porte. Un petit compartiment s'ouvrit, par lequel je pus voir le visage de mon interlocuteur qui me parla d'un ton dédaigneux :

-Qu'est ce qu'il y a, gamin ?

*On choisit mal les gardes des portes, de nos jours*

-Je porte un message pour l'administration de la caserne.

-Alors donne le-moi et plus vite que ça...

-Il se trouve que je fais partie de ce message et que je dois être présent lorsque l'ouverture de ce message.

-Tu ne rentreras pas..., dit le soldat d'un ton las.

-Moi, Mage Téclès, t'ordonne de me laisser entrer et de me laisser donner ce message du Roi Phénixaux fonctionnaires de cette garnison !

-Tu me donne des ordres maintenant, vermisseau ? Hé Flan'sifl ! Viens voir ça ! J'entendis des pas de l'autre côté de la porte. Cet enfant prétend être mage et avoir un message du Roi Phénix qu'il doit donner en mains propres au chef !

Mon ouïe perçut le rire d'une seule personne, puis des chuchotements précipités dont je ne compris que quelques mots : "Si" "véritable" "conseil" "renvoi". Le garde me regarda à nouveau d'un regard perçant, puis il y eut d'autres chuchotements dont je ne saisis pas mot. Il y eut alors plusieurs bruits, puis le soldat m'annonça :

-J'ai annulé les défenses magiques de la portes. Prouve moi que tu est un mage en ouvrant les verrous.

Cette tâche ne me demanda pas beaucoup d'efforts. Il me suffit d'un minimum de puissance magique et d'une phrase, avant qu'un cliquetis ne s'élève dans les airs et que la porte ne s'ouvre, laissant apercevoir deux combattants étonnés. Il y eut quelques secondes de silence, puis l'un d'eux dit :

-Suivez moi, je vous prie.

Nous traversâmes quelques salles, puis il me fit rentrer dans l'une d'elles ou un elfe étonné regarda pour la énième fois le cachet et soupira :

-Je ne peux pas me séparer de beaucoup de soldats, car nous sommes en déclin. Cependant, cette lettre m'y oblige.

Il appella donc un messager qui ramena trente splendides gardes de Lothern. Le dignitaire annonça :

-Gardes Maritimes, vous servires à présent sous le commandement du Mage Téclès !

-Bien chef !, s'exclamèrent-ils d'une seule voix.

Ils se tournèrent alors vers moi et nous partîmes, dans la direction de mon navire.

L'immense palais du roi Phénix à Lothern était tout simplement majestueux.Les longues arcades faitent de granit blanc laisser transparaître les verreries les plus fines, sous l'oeil de faucon des tours élancées du palais le peuple de joviale Lothern passait devant la garde royale des lions blancs de chrace sans bien sûr parler à demi mot.
La place était entourée de jardin qui suivant la rumeur étaient soigneusement protégée par les meilleurs jardiniers d'Avelorn.La grande allée qui menait aux portes immense était garée par des lions blancs deux à deux face à face.De part leur mutisme on pouvait croire qu'ils avaient prononcés les voeux des gardiens D'asurian.

Parcourant rapidement la place , Féanor sentait sa longue cape bleu s'envoler sous le vent qui balayée l'entrée principale , sous le regard des gardiens du roi il pénétra dans l'enceinte colorées du palais de Lothern.Enfin à l'abris du vent rageur le seigneur fantôme ne prit pas soin d'examiner la place mais il alla vite rejoindre le roi pour satisfaire sa requête , qui l'air de rien tracassée le déchu .Montant quatre par quatre les escaliers de marbre blanc , Féanor emprunta la voie des domestiques car en effet c'était le moyen le plus sûr de ne pas se faire reconnaître dans la palais et garder le secret sur son identité.

Parmi les servants et autres bonnes les habits foncés du seigneur fantôme juré avec la livrée bleu et blanche des serviteurs du roi , mais aucune question ne fut de rigueur car le fait que son capuchon reste sur sa tête lors de son entrée dans le palais ne faisait aucun doute sur son rang.De plus pour ne pas se tromper l'arc ouvragée dans son dos en disait long sur sa déchéance.

Rapidement il déboucha au troisième étage , étage du trône royale de tout les elfes d'ulthuan . Aucune agitation ne reignait et cela arrangeait Féanor qui appréciait le silence.S'engageant dans la salle du trône , des conseillers discutaient avec le roi Finubar le voyageur.Il attendis quelques minutes la fin de la discussion et le roi le fit signe de se rapprocher ...

-Hum... Tu as perdu la bataille et nos soldats.
-Oui, Général et Commandeur Suprême des Armées.
-Tu as fat échouer nos échanges commerciaux.
-Oui, ambassadeur royal.
Les deux voix tranchantes et sifflantes s'élevèrent dans le crépuscule qui s'installait lentement mais sûrement dans la pièce, malgré les bouges (à moins que ce ne sot fat par magie) :
-Châtiez le !
Le bourreau royal surgit et l'ombre, mais au moment où il me prenait par le bras pour m'emmener dans la Salle, une autre vois s'éleva :
-Laisse-le Igor.
Le Tortionnaire s'arrêta net, reconnaissant son maître.
-Sors.
Il le fit. Je soupirais. Lui avoir échappé était un coup de chance, ou même un miracle, à moins que quelqu'un ne m'ait donné sa bénédiction. Ce que je n'allais pas tarder à découvrir. Car c'est bien le roi Phénix qui apparut. Nous nous inclinâmes tous trois.
-Vous, partez, fit-il en désignant mes deux ennemis. Ils le firent et je m'aplatis quasiment au pied de sa Majesté.
-Je n'ai pas beaucoup de temps. Vous avez échoué, mais je ne pense pas qu'il falle vous châtier mais, au contraire, vous accorder plus de soldats, cela vous obligeant à être plus attentif. Votre troupe vous attend dans la cour.
-Merci votre Majesté.
Mais dans la cour, que découvrais-je ? Pas une troupe, mais une armée ! Pas moins de deux chars, presque une centaine de Gardes de Lothern, des Lions Blancs, des Maîtres des Épées de Hoeth, des Princes Dragons et même quelques gardes personnels du Roi ! En partant avec eux, je songeas qu'il me faudrait plusieurs bateaux.